Kindia : plusieurs journalistes formés pour lutter contre les discours de haine et d’incitation à la violence

La ville de Kindia abrite depuis ce lundi matin une session d’échanges entre associations de presse et commissaires sur leurs rôles et responsabilités dans la lutte contre les discours de haine et d’incitation à la violence.

Cette initiative de la Haute Autorité de la Communication (HAC) bénéficie d’un appui financier du Fonds des Nations unies pour la consolidation de la paix.

Dans son discours d’ouverture, le président de la HAC, Boubacar Yacine Diallo, a insisté sur l’importance du renforcement des capacités des journalistes.

« La meilleure façon de promouvoir la liberté de la presse, c’est de renforcer les capacités des journalistes. Nous avons fait venir nos points focaux parce que vous travaillez ensemble sur le terrain. Ils ne sont pas vos adversaires, mais plutôt là pour vous aider à éviter les plaintes et les sanctions. Vous avez le soutien de la HAC tant que vous faites bien votre travail. Si vous dérapez, c’est la loi qui s’applique, pas nous », a-t-il souligné.

Pour sa part, le représentant résident adjoint du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), Alhassane Bah, a rappelé la responsabilité des médias dans la préservation de la paix à l’approche de l’élection présidentielle.

« Le rôle du journaliste, c’est aussi de contribuer à la paix et à la cohésion sociale. Ce métier exige le respect des règles d’éthique et de déontologie, surtout dans un contexte électoral. Il faut faire preuve de sang-froid, d’analyse et de critiques constructives, et éviter tout ce qui pourrait fragiliser la cohésion sociale », a-t-il déclaré.

Cette session de formation, qui se déroule sur deux jours à Kindia, regroupe une quarantaine de journalistes venus de Labé, Mamou, Coyah et Kindia.

Ibrahima Sory Traoré