Morissanda Kouyaté :  » Toutes les élections se tiendront en Guinée en 2025″

L’annonce a été faite par Morissanda Kouyaté, ministre des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et des Guinéens établis à l’étranger lors de la conférence ministérielle de la Francophonie (CMF) qui s’est tenue à Paris en prélude de la 79ème session de l’Assemblée générale des Nations unies (AGNU), à New York, du 22 au 27 septembre 2024.

« Le calendrier tel que décliné devra nous conduire à la tenue d’élections générales en 2025. Toutes élections se tiendront en Guinée en 2025. La première consultation sera avant la fin de cette année, l’adoption de la Constitution. Comme c’est au niveau de la magistrature suprême que les populations et la communauté internationale perçoivent mieux les avancées démocratiques, nous pourrions même commencer par l’élection présidentielle comme gage d’engagement », a annoncé le chef de la diplomatie guinéenne.

D’ailleurs, selon le ministre Kouyaté, des étapes importantes sont en train d’être franchises dans ce sens. Il s’agit entre autres, de l’identification des bureaux de coordinations régionales et préfectorales du RAVEC ( recensement administratif à vocation d’état civil ), les sites d’implantation des centres, le lancement de l’appel à candidature pour le recrutement de 375 superviseurs communaux, l’installation des comités de suivi préfectoraux sur l’ensemble du territoire national, l’acquisition de plusieurs matériels notamment des matériels informatiques dont 20.000 tablettes et accessoires en faveur des centres de déclaration.

« Nous avons mis en place une unité forte de gestion du récemment administratif à vocation d’état civil. Et ce RAVEC vise en partie, à recenser l’ensemble des personnes en âge de voter et d’établir un fichier électoral biométrique reflétant de manière fiable et inclusive, la réalité de la population électorale guinéenne », a-t-il mentionné.

Face à la Communauté internationale, Dr Morissanda Kouyaté a rassuré que ces élections seront inclusives. « La nouvelle Constitution n’est et ne sera jamais un instrument d’exclusion. Elle ne peut pas commencer en préambule par l’égalité de tous les Guinéens en droit et en devoir, et se terminer par l’exclusion de quelques-uns selon les humeurs ou les calculs politiques de tels ou tels acteurs », a-t-il conclu.

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