UFDG : Cellou Dalein titille Ousmane Gaoual Diallo, la réplique ne va pas se faire attendre !

Sur le plateau de la télévision française (TV5 monde) ce mercredi 6 septembre 2023, le président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) a été interrogé sur sa candidature à la prochaine présidentielle mais aussi l’organisation du congrès électif au sein de la formation qui a été avortée en 2019-2020.
Dans sa réponse, Cellou Dalein Diallo a donné des précisions. « On n’a pas organisé le congrès à bonne date à cause du Covid 19. Il faut savoir que l’UFDG dispose de 100 fédérations membres de ce congrès. Il y a 50 à l’étranger, il y a 50 dans le pays. Il faut faire venir les congressistes, les héberger, payer leurs frais de transport. En 2019, c’était le Covid 19, on n’a pas pu organiser le congrès. En 2020, il y a eu la crise des suites de l’organisation des élections avec une répression sanglante qui s’est abattue sur nos militants. On a perdu plus de 51 jeunes qui ont été abattus pendant les violences dites postélectorales. Nous n’avons pas pu organiser le congrès et ensuite, c’est la junte qui arrive. Mais, nous sommes en train de nous organiser pour organiser ce congrès, il aura bien lieu. Bien sûr, il est réservé à ceux qui sont membres du parti et qui ont le droit de se présenter », a expliqué le président de l’UFDG.
Il faut noter que l’actuel ministre et porte-parole du gouvernement de la transition lorgne également le fauteuil de président de l’UFDG. Ousmane Gaoual qui n’affiche plus ses ambitions ne manque pas d’occasions pour se prononcer sur l’actualité au sein de l’UFDG bien qu’étant exclu du parti.
Pour l’ancien premier ministre, Ousmane Gaoual Diallo « n’a plus à donner d’avis par rapport à ce qui se passe au sein du parti », dit-il. Car « il est exclu du parti pour faute grave », soutient Cellou Dalein Diallo.
Pour qui connaît Ousmane Gaoual Diallo, la réplique à cette sortie médiatique de Cellou Dalein Diallo ne va pas se faire attendre. Lui qui dénonce à chaque opportunité ce qu’il assimile à un « manque de démocratie au sein de l’UFDG ».