Secteur de l’eau : vers l’organisation du 22eme congrès international de l’AAEA à Conakry

En prélude à l’organisation du 22ème Congrès International et Exportations de l’Association Africaine de l’eau et de l’Assainissement ( AAEA) à Conakry, les acteurs notamment, cadres de la Direction Générale de la SEG, représentants du ministère de l’Energie et ONG évoluant dans le secteur de l’eau étaient ce mardi, face aux hommes des médias. L’objectif est de parler de la mobilisation et attentes dudit évènement placé sous le thème, « Soutenir le développement humain en Afrique à travers les investissements dans le secteur de l’eau et de l’assainissement » et qui se tiendra du 18 au 22 février 2024.qui se tiendra du 18 au 22 février 2024.
Situant le contexte, le Directeur général de la Société des eaux de Guinée ( SEG), Aboubacar Camara a indiqué que l’organisation de ce 22ème Congrès AAEA en Guinée s’inscrit dans la vision du chef de l’Etat, le Colonel Mamadi Doumbouya de faire notre pays , la nouvelle zone d’attraction.« Quand vous organisez un baptême, c’est vous qui préparez tout, vous recevez les invités, ils viennent manger en bénissant pour vous après ils s’en vont. Mais, pour nous, ce Congrès est une foire. Ça nous permettra de mettre en valeur les questions d’eau, d’hygiène et d’assainissement », a-t-il précisé.
Poursuivant, le Directeur général de la SEG de confier que les gens sont étonnés que la Guinée ne puisse avoir de l’eau potable.« Nous sommes la plus grande réserve, la plupart des fleuves prennent leurs sources chez nous mais nous n’avons pas d’entreprises connues au niveau international et sous-régional capable d’offrir des infrastructures. Normalement aujourd’hui, la Guinée devrait être avec tous ces potentiels qui vendent son savoir-faire en matière de construction d’infrastructures hydrauliques au pays comme la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Mali, …» a-t-il estimé.
« Ce congrès de l’Association Africaine de l’Eau et de l’Assainissement est l’un des plus grands rassemblements mondiaux dédiés à la gestion durable de l’eau, de l’assainissement et des ressources hydriques. Il favorise la promotion et la mise en valeur de certaines entreprises. Déjà avec notre Ministère tutelle, nous avons commencé à inciter les opérateurs et d’autres entrepreneurs guinéens à s’intéresser au secteur de l’eau dans la mesure où la priorité dont on parle à date qui est devenue quelque chose de fondamentale et cruciale pour le gouvernement, il faut qu’on se lève tous et à tous les niveaux pour donner de l’eau aux Guinéens », a-t-il sollicité.
Intervenant , le président du Comité local d’organisation Ouo Ouo Koulemou a souligné que le 23 de ce mois, il sera lancé officiellement la tenue du Congrès en Guinée.« Quand on aura lancé en novembre prochain, l’Association va regrouper tous ses experts pour tenir un Conseil scientifique et technique ici à Conakry. Ces experts viendront nous voir pour savoir le niveau d’évolution des préparatifs et l’implication des autorités. Dans les prochains jours, plusieurs activités seront menées dont entre autres l’animation des forums par des jeunes et femmes professionnels venus des pays membres de l’association », a expliqué M. Ouo Ouo.
Au nom du ministre de l’Energie, de l’Hydraulique et des Hydrocarbures, Pépé Patrice Loua, Conseiller chargé de l’eau a soutenu que nous venons de très loin.« Château d’eau de l’Afrique occidentale mais robinet sec. Le moment est venu de prendre toutes les dispositions nécessaires afin qu’au niveau de ces robinets l’eau coule. C’est cette démarche que nous avons amorcée, il ya pratiquement un ou deux ans et ça continue. Quand le feu général Lansana Conté venait au pouvoir, on n’avait que 7 villes sur 34 qui avaient de l’eau. Après 25 ans d’exercice, nous sommes passés de 7 à 25 et aujourd’hui nous sommes à 34 pratiquement, donc il ne reste que quelques villes qui n’ont pas d’eau deux principalement », a-t-il expliqué.
Avec bsoutedujour.com