Restrictions des sites Guineematin et inquisiteur : Le SPPG accuse Ousmane Gaoual Diallo et Moussa Moise Sylla
Après expiration du moratoire hier lundi, une délégation du Syndicat des Professionnels de la Presse de Guinée à sa tête, Sékou Jamal Pendessa, s’est rendue dans la matinée de ce mardi 10 octobre 2023 à la mairie de kaloum, pour le dépôt de sa lettre d’information en vue d’une marche des journalistes prévue pour le lundi 16 octobre 2023.
Cette manifestation pacifique dénommée « l’assaut de la dignité » partira du rond-point du port autonome de Conakry pour terminer le trajet par l’espace le Makity.
Après donc le dépôt du courrier, le Général PENDESSA a dévoilé devant la presse les noms des auteurs de la restriction du site Guinée matin et inquisiteur. Il s’agit respectivement d’Ousmane Gaoual Diallo, ministre des Postes, Télécommunication et de l’Économie Numérique et Moussa Moïse Sylla, directeur général de la direction de la Communication et de l’information de la Présidence de la République.
<< Puisque notre moratoire a pris fin hier lundi, nous sommes venus déposer une lettre d’information pour notre marche pacifique qui aura lieu le 16 octobre prochain ici à Kaloum. Je sais que la question va venir, donc pour votre information, c’est Ousmane Gaoual Diallo qui est l’auteur de la restriction du site Guinée matin. Pour Inquisiteur, c’est Moussa Moïse Sylla de la DCI. Pour le cas Moïse, vous constaterez un petit décalage, car lui au moins s’est assumé en disant que c’est lui qui a fermé inquisiteur estimant que le site lui appartient. Mais la question que l’on se pose à présent est celle de savoir si Moussa Moïse a qualité de fermer ce site? Parce que Babila qui était déjà actionnaire à 40% a fourni au syndicat des documents prouvant que Moïse lui avait cédé les 60% de ses actions dans l’entreprise.>> précise le secrétaire général du SPPG.
Pour finir, Sékou Jamal Pendessa a rappelé qu’après la marche du 16 octobre prochain, d’autres actions seront menées sur le terrain dans le cadre de l’acte2 de l’assaut de la dignité lancé par le SPPG, si toutefois les restrictions de ces sites ne sont pas levées.