Référendum en 2024 : rien n’est sûr, « ça dépend du contexte », Ousmane Gaoual

Le 31 décembre 2024, initialement prévu pour le retour à l’ordre constitutionnel, (0:10) reste quasiment intenable à en croire le porte-parole du gouvernement Ousmane Gaoual Diallo lors d’une conférence de presse qu’il a co-animée ce jeudi 25 juillet avec le ministre secrétaire général de la présidence de la République Général Amara Camara.

“Quand on dit les choses de façon simple, quand est-ce que la fin de la transition, comme si quelqu’un avait les moyens, avec tous les éléments factuels à la disposition pour dire que ce sera telle date et puis quand après cette date c’est le déluge. Ce n’est pas comme ça. Nous avons des hypothèses, nous avons des objectifs qui sont assignés que j’ai déclinés tout à l’heure sous trois rubriques, du social, de l’économique et du politique, qui sont en train de structurer tous les autres éléments, y compris le calendrier qui va être fait. Il y a des objectifs qui sont assignés à tout ça. Si les objectifs sont atteints, la transition prendra fin pour que les gens arrêtent vraiment de nous dire c’est quand, c’est quand, c’est quand…”, a indiqué le ministre des transports et porte-parole du gouvernement.

Parlant de l’organisation du référendum constitutionnel en 2024, le porte-parole du gouvernement estime qu’il n’y a à ce jour aucune garantie à l’organisation de cette élection. Cependant, tout dépendra du contexte.

“Donc ça dépend du contexte qui va arriver, mais nous sommes dans la projection de faire ce référendum à la fin de l’année, il n’y a pas d’élément contraire jusqu’à présent, donc il n’y a pas d’élément contraire. Maintenant, si des éléments de contexte justifient que ça soit remis à l’année prochaine, mais ça sera remis à l’année prochaine. J’ai toujours soutenu l’idée qu’il n’y a personne qui détient un fouet derrière la Guinée pour dire fais ça, c’est lundi, fais ça, c’est mardi, c’est pas comme ça que ça marche.”, explique Ousmane Gaoual Diallo.