Procès du 28 septembre : la partie civile s’oppose à la mise en liberté de Dadis et en suite sur l’évacuation sanitaire de Toumba
La partie civile dans le procès des massacres du 28 septembre 2009, c’est opposé à la mise en liberté de l’ex président de la junte au pouvoir et à l’évaluation sanitaire d’Aboubacar sidiki Diakité dit Toumba.
Moussa Dadis Camara n’a aucun risque à la maison centrale où il est détenu depuis le 27 septembre 2022 à la maison centre de Conakry. C’est dans cette même incarcération pénitencier que Toumba, celui qui avait ouvert le feu sur lui en décembre 2009. Les deux se sont d’ailleurs retrouver en prison avant même l’ouverture du procès.
Pour maître Gilbert Tohon Camara, un des avocats de la partie civile a soutenu que son confrère Pépé Antoine Lama avait déclaré que Toumba s’était déplacé pour demander pardon au capitaine Moussa Dadis Camara. C’est une contradictoire de faire savoir que la vie de l’ancien chef de la junte est en danger alors que les deux hommes ont fait la paix.
En ce qui concerne la demande d’évacuation sanitaire faite par le conseil de Toumba Diakité, les avocats des victimes ont dit non pour l’ex homme de Dadis.
« Il lui a fallu combien d’années pour être extradé du Sénégal pour la Guinée ? Monsieur le Président, si l’accusé est malade, nous avons des structures sanitaires ici qui peuvent le soigner. L’hôpital national bien équipé. Mieux, il peut se faire traiter dans des cliniques de la place », a déclaré maître Gilbert Tohon Camara.