New York : la GUICA annonce le premier Salon de l’emploi pour offrir des opportunités aux Guinéens, selon son président Saliou Diallo

La Communauté guinéenne de New York, à travers la GUICA (Guinean Community of America), organise son premier salon de l’emploi le 23 novembre 2024. Des opportunités d’emploi pour les Guinéens vivant dans le tri-États. Lors d’une interview accordée à notre reporter ce lundi 28 octobre 2024, le président de la GUICA, fraichement élu, a exprimé sa confiance et son engagement envers le développement de sa communauté.

 Lisez plutôt l’interview de Monsieur Mamadou Saliou Diallo !

Courrier Régional : vous êtes le président de la GUICA entendez Guinean Community of America basée dans l’État de New York. D’où est parti l’idée de cette Association Monsieur Diallo ?

Mamadou Saliou Diallo : « Les idées derrière la création de la GUICA remontent aux années 80, 90 voire début 2000. Au début, la communauté guinéenne n’était pas aussi nombreuse à New York. En 2015, la GUICA a été réorganisée pour mieux structurer la communauté et la plus grande élection a eu lieu, élisant Monsieur Abdoul Diallo en tant que président de la communauté guinéenne ».

Et justement, pouvez-vous nous expliquer les objectifs de la GUICA ?

« L’objectif principal de l’organisation est de fournir des assistances morales et matérielles à nos compatriotes, particulièrement dans le Tri-États (New York, New Jersey et Connecticut), lors des situations de nécessités majeure. Ces situations incluent les décès, les accidents graves, les hospitalisations prolongées et les catastrophes naturelles. Depuis sa création, la GUICA a constamment fonctionné et évolué pour remplir cet objectif. Nous organisons aussi des évènements communautaires pour encourager l’unité et le soutien mutuel parmi les Guinéens ».

Et justement, pouvez-vous nous expliquer les objectifs de la GUICA ?

« L’objectif principal de l’organisation est de fournir des assistances morales et matérielles à nos compatriotes, particulièrement dans le Tri-États (New York, New Jersey et Connecticut), lors des situations de nécessités majeure. Ces situations incluent les décès, les accidents graves, les hospitalisations prolongées et les catastrophes naturelles. Depuis sa création, la GUICA a constamment fonctionné et évolué pour remplir cet objectif. Nous organisons aussi des évènements communautaires pour encourager l’unité et le soutien mutuel parmi les Guinéens ».

Quels sont vos rapports avec les autres Associations de la place ?

« Nous avons pris officiellement fonction le 14 juin 2024, après avoir été élu le 2 juin de la même année et une cérémonie d’investiture a eu lieu le 8 septembre dernier où la communauté guinéenne s’est massivement mobilisée voire d’autres communautés africaines. Depuis notre entrée en fonction, nous avons visités les quatre régions naturelles représentées ici à New York pour établir le contact et saluer les membres locaux. Il existe une collaboration efficace entre les organisations de base et la GUICA. En guise d’exemple, nous avons assisté aux élections organisées par le manding en qualité d’observateurs. Notre engagement est de continuer à travailler avec toutes les associations et organisations afin de réaliser ce qui est nécessaire pour soutenir chaque citoyen impliqué. Nous avons également effectué des visites à la mission permanente à New York et à l’Ambassade de Guinée à Washington DC ».

Dans le cadre de votre mandature, avez-vous des projets en cours, si oui, lesquels ?

« Des négociations sont en cours avec des organisations et hôpitaux pour collaborer avec la Guinée afin d’assister certains compatriotes. Nous sommes en train d’organiser le premier Salon de l’emploi qui aura lieu le 23 novembre 2024 ici à New York. L’objectif est d’offrir aux Guinéens des opportunités d’emploi et l’accès à des grandes compagnies aux États-Unis. Ce Salon est ouvert à tous les Guinéens vivant dans le Tri-État. Et des personnes d’autres nationalités comme les Burkinabés, des Ivoiriens ont exprimé leur souhait de participer à ce Salon. Nous organisons également un grand évènement qui s’étend sur deux jours, comprenant une journée culturelle dénommée Guinean Stay et un forum économique avec des conférences entre entreprises américaines et guinéennes. Un autre projet qui me tient à cœur est de créer un Centre communautaire pour la diaspora guinéenne à New York et potentiellement dans d’autres États américains. Ce Centre communautaire nous permettra d’organiser diverses activités. Et d’ailleurs, j’évolue dans l’immobilier. Nous aidons des gens à acheter des terrains, des appartements etc. Donc c’est un secteur que je maitrise parfaitement ».

Une telle organisation demande forcément des moyens financiers. Qu’en est-il ?

« Effectivement, ce projet nécessite un financement significatif, potentiellement de l’ordre de plusieurs centaines de milliers voire de millions de dollars. Trois options sont envisagées pour financer ce projet : aide financière du gouvernement Guinéen ; soutien des autorités américaines et la contribution de la communauté. Nous avons aussi commencé à identifier des entreprises en tant que sources de financement. Cependant, le processus est lent, en particulier avec des institutions comme l’État de New York, en raison des critères stricts impliquant la reconnexion directe avec les élus locaux. Vous savez, pour accéder aux fonds, la GUICA doit démontrer son efficacité et sa transparence en collaborant de manière continue avec les élus locaux au moins un ou deux ans. Cela est nécessaire pour construire une confiance ».

Avez-vous un budget de fonctionnement ?

« La GUICA ne dispose pas d’un budget de fonctionnement fixe dédié aux activités quotidiennes. Mais la question est en discussion pour créer un budget afin de soutenir les actions de notre Association qui dépendent actuellement de contributions personnelles ».

En tant que citoyen Guinéen, quel message avez-vous à l’endroit des gouvernants et des gouvernés dans cette période de transition ?

« Aux autorités guinéennes, leur mission est de servir le peuple plutôt que leurs intérêts personnels. Elles doivent prôner un leadership axé sur le service à la population. A la population, particulièrement à la jeunesse guinéenne, elle doit connaitre ses droits et devoirs pour contribuer au changement. J’encourage la jeunesse à être autonome, à se fixer des objectifs réalisables, mais ambitieux afin de réduire leur dépendance. Pour terminer, j’invite l’ensemble de mes compatriotes où qu’ils se trouvent, à promouvoir la paix et l’amour fraternel comme fondements pour construire une Guinée prospère et émergente »

Interview réalisée par Thierno Oumar Diawara