Massacres du 28 septembre : La défense réclame des « égards » pour Dadis

La défense de l’ex-putschiste guinéen Moussa Dadis Camara a réclamé mardi des « égards » pour son client, et son placement en résidence surveillée plutôt que son maintien en prison.

Moussa Dadis Camara et une dizaine d’anciens officiels militaires et gouvernementaux comparaissent depuis le 28 septembre devant un tribunal criminel de Conakry où ils répondent d’une litanie d’assassinats, viols et actes de tortures commis lors de la répression d’une manifestation de l’opposition le 28 septembre 2009 et les jours suivants.
La cour a commencé l’interrogatoire des accusés mardi, mais l’audience a très vite sombré dans les querelles de procédure.
L’un des avocats du capitaine Dadis Camara, Me Pépé Antoine Lamah, a contesté le placement de son client en détention.
« Le parquet a fait incarcérer les accusés encore libres la veille du procès, dont le capitaine Dadis Camara qui vivait jusqu’alors en exil au Burkina Faso et était rentré quelques jours plus tôt », a fait savoir l’avocat.

La cour n’a pas tranché et devrait se prononcer ultérieurement.
Soumaré Gueye