Jeux Olympiques de Paris 2024 : les syndicats laissent planer la menace
À quelques mois de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris, les syndicats comptent déposer des préavis dans la fonction publique durant toute la durée des Jeux : ils réclament notamment des primes. De leur côté, les organisateurs se sont montrés rassurants.
À 140 jours de la cérémonie d’ouverture à Paris, vendredi 8 mars, la menace d’une grève plane sur les Jeux olympiques (JO). La CGT l’a annoncé jeudi : des préavis vont être déposés dans les trois fonctions publiques du 26 juillet au 11 août. Du côté de la CFDT, pas de préavis de grève pour le moment. Tout dépendra des négociations en cours. Dans la police, les transports et l’hôpital, depuis plusieurs mois, des négociations ont été engagées pour parer un conflit social.
Une réunion décisive le 12 mars
Fin février, le président du comité d’organisation des JO de Paris, Tony Estanguet, avait demandé une trêve sociale pendant les JO. Vendredi après-midi, le Comité international olympique s’est dit confiant. Alors que la RATP a d’ores et déjà déposé un préavis de grève jusqu’à la fin des JO, d’autres menaces de blocage sont brandies. Pour y faire face, des solutions ont été annoncées, notamment des primes sous certaines conditions pour les agents des hôpitaux parisiens qui renonceront à une partie de leurs vacances. Les négociations sont toujours en cours. Une réunion décisive entre les syndicats et le gouvernement aura lieu le 12 mars, avant une grande journée de mobilisation de la fonction publique le 19 mars.