Guinée : lancement officiel du 22e congrès international et exposition de l’AAEA

Tous les deux ans, l’Association Africaine de l’Eau et de l’Assainissement organise un congrès international qui réunit l’ensemble de ses membres, les organismes internationaux, les experts, les décideurs politiques et les partenaires au développement afin de faire l’état des lieux du développement du secteur de l’eau, de l’assainissement et de l’environnement en Afrique.
Au cours des 12 dernières années, l’évènement a enregistré un nombre record de participants 1600 délégués en 2010 à Kampala, 900 en 2012 à Marrakech, 2 000 en 2014 à Abidjan, 1500 en 2016 à Nairobi, 1200 en 2018 à Bamako ; 2500 en 2020 à Kampala et 3500 à Abidjan en 2023.
Le 22ème Congrès se tiendra du 18 au 22 février 2024 à Conakry au palais du peuple.
La République de Guinée surnommée le «Château d’eau de l’Afrique de l’Ouest», est le lieu privilégié pour accueillir la 22è édition du Congrès International et Exposition de l’Association Africaine de l’Assainissement et de l’Eau.
C’est le premier ministre de la transition Dr Bernard Gomou a présidé ce lancement. Dans son discours, le chef du gouvernement a fait savoir que la Guinée a toujours participé à cette activité depuis sa création en 1980. « c’est avec beaucoup d’impatience que nous attendions cette décision d’héberger ce congrès de l’AAEA. Selon les statistiques plus de 900 millions d’individus n’ont pas accès à l’eau potable ; 2,5 milliards de personnes ont peu d’accès à l’assainissement et 1,2 milliards n’ont aucun accès à l’assainissement. Alors d’ici 2030 la consommation d’eau devrait augmenter à 40% et la moitié de la planète manquera d’eau potable », a dit le Chef du gouvernement.
La Guinée, riche de ses ressources hydriques, offre un cadre idéal pour discuter des enjeux cruciaux liés à l’accès à l’eau et à l’assainissement sur le continent africain. C’est l’occasion de nous rassembler au tour des opportunités existantes en matière d’investissement dans le secteur de l’eau et de l’assainissement plus de 3 milliards de dollars à investir dans le secteur en République de Guinée.