Culture : immersion dans le musée régional de Boké
Le musée de Boké est un établissement administratif situé au centre-ville de la préfecture non loin du siège de la préfecture. Il regorge pourtant d’objets historico-culturels permettant de camper la Guinée et la région de Boké en particulier. Mais l’établissement, rénové à plusieurs reprises par des personnes de bonne volonté, souffre aujourd’hui d’un déficit aigu de ressources, qui fait que le personnel est réduit au strict minimum. Ce site touristique a été visité par notre correspondant régional ce vendredi 1er mars 2024.
Entre déficit du personnel et ressources financières, le musée de Boké fait face à un manque criard de visiteurs. « visité les sites touristiques à une importante avancée. Nous constatons que les visiteurs ne viennent pas comme avant. Quand les visiteurs viennent comme nous pensons, ça va beaucoup aider le pays », a déclaré le conservateur du musée de Boké François Kamano.
Cet espace qui était autrefois un lieu d’éducation et d’enseignement de l’histoire à la nouvelle génération n’en est plus. « avant, pourtant les élèves doivent se déplacer avec leurs formateurs pour toucher du doigt les réalités qui se trouvent ici », dénonce notre interlocuteur. Pourtant au musée de Boké, ce sont les canons symbole de la conquête du pays par les colons, qui accueillent les visiteurs.
Entretenir un grand espace comme le musée de Boké demande des moyens. De son côté, le guide Amadou Traoré soutient qu’il faisait venir les élèves pour « nettoyer au long du tunnel appelé chemin de non retour qui mesure 380 mètres du point zéro au port négrier. Nous qui sommes là, nous ne percevons rien comme salaire et le manque de soutien nous fatigue », soutient-il.
Dans la foulée, François Kamano lance un appel à la direction de l’urbanisme de la préfecture de Boké « je demande des soutiens à la direction préfectorale et régionale afin de prendre en charge le personnel du musée de Boké. Nous invitons tout le monde pour venir visiter et toucher beaucoup de réalité qu’on n’a assez entendu à l’école », dit-il.
Zakaria Diallo