CAN 2025 : «la Guinée a décidé d’organiser cette CAN», Béa Diallo
L’organisation de la CAN 2025 en Guinée continue d’être au centre des débats sur le continent. Nombreux sont des guinéens qui se trouvent entre le pessimisme et l’envie de voir abriter la plus prestigieuse compétition africaine. Le président de la Fédération nigériane de football a annoncé la semaine dernière avoir postulé pour l’organisation du tournoi. La Guinée va tout à fait accueillir cette compétition, selon Béa Diallo.
L’organisation de la CAN 2025 continue d’être au centre des débats dans le continent.
qui se trouvent entre le pessimisme et l’envie de voir abriter la plus prestigieuse compétition africaine. Le président de la Fédération nigériane de football a annoncé la semaine dernière avoir postulé pour l’organisation du tournoi. La Guinée va tout à fait accueillir cette compétition
Dans la capitale guinéenne renoncer à l’organisation ou encore manifester l’envie de co-organiser la compétition, sont absolument deux idées esquivées par les autorités sportives du pays. Devant une poignée de journalistes, le ministre guinéen en charge des sports, Lansana Béa Diallo, a tenté de mettre les choses au clair. Il n’a pas manqué d’envoyer un message aux autorités sportives nigérianes et celles algériennes, qui chiper le tournoi à son pays.
« Je vois qu’il y a beaucoup de pays qui se positionnent aujourd’hui pour pouvoir l’organiser parce qu’ils disent que la Guinée n’est pas capable d’organiser cette CAN. Je voudrais leur dire que cette CAN est destinée à la Guinée. Et la Guinée a pris ses responsabilités. A travers le leadership de son président, le colonel Mamadi Doumbouya, et de son gouvernement, la Guinée a décidé d’organiser cette CAN. », a précisé Béa Diallo qui voudra poser sa marque de fabrique dans les annales du football guinéen.
Ce défi, le patron des sports guinéens et son équipe comptent surtout le réaliser. Dans les divers contrats signés entre le comité de pilotage de la Coupe d’Afrique des nations 2025 et les entreprises retenues, six (6) mois ont essentiellement été accordés aux entreprises pour l’étude de la faisabilité du projet et 18 mois pour la réalisation des installations sportives. Béa Diallo estime que son pays ne semble pas accusé du retard dans les préparatifs.
« Le processus qui est engagé n’est pas en retard, nous sommes largement dans les délais. Les contrats sont signés, l’argent est à disposition. Donc il n’y a rien qui puisse nous empêcher d’achever la construction des infrastructures à temps », a-t-il étayé.
Toutes ces affirmations bien étayées par la première personnalité sportive du pays, Béa Diallo, devrait susciter une avalanche d’optimistes au sein de la sphère sportive.
Aboubacar Bangoura