Avec 2000 hectares, Hussein Dakhlallah promet de mettre fin à l’importation d’oignon en Guinée
Le Premier ministre Bah Oury accompagné de la ministre du commerce Diaka Sidibé se sont rendu samedi 16 novembre sur les installations du complexe industriel du groupe CIAO, à Kaloum.
Au cours de la visite, le chef du groupe Hussein Dakhlallah a promis de mettre fin à l’importation d’oignon en Guinée, si le gouvernement lui attribue 2000 hectares de terre arable.
« Le Premier ministre s’est engagé à mettre à notre disposition 2000 hectares. On lui garantit qu’il n’y aura plus d’importation d’oignon après l’obtention de ces 2000 hectares. Ça sera une production nationale », a assuré M. Dakhlallah.
Pour l’huile de palme également, il promet une autosuffisance s’il obtient 20 000 hectares en plus de 20.000 autres qu’exploitent en ce moment la SOGUIPAH.
« Nous remercions le Premier ministre, qui veille à ce que tous nos produits respectent les normes en termes de quantité, de qualité, de poids et de prix. Nous avons promis de mettre en valeur tous les hectares qui nous seront attribués, même pour la production de riz », ajoute M. Dakhlallah.
Sur ses installations à Kaloum, on n’y produit de l’huile de qualité, de la mayonnaise, de la margarine ainsi que du savon.
Impressionné par la qualité de la production, Bah Oury jubile. « C’est la première fois que je viens visiter l’usine. Ce que j’ai trouvé, c’est que particulièrement impressionnant. Il y a beaucoup d’enseignements qu’on peut tirer de cela. Si on veut, on peut », se félicite le chef du gouvernement.
« Beaucoup de nos opérateurs et autres personnes qui ont des ressources financières, devraient s’inspirer de ce modèle’’, a-t-il lancé, remerciant l’homme Hussein Dakhlala qui montre la voie, dit-il.
« Il faut mettre le pays au travail pour qu’on puisse produire par nous-mêmes les denrées dont notre économie, dont notre population a besoin », poursuit-il, assurant que « l’Etat est là pour accompagner les industriels pour que notre économie se renforce, qu’il y ait des emplois, éliminer l’importation de tout ce que nous pouvons produire ici ». Car, « ce qui nous permettra de transformer en profondeur l’économie du pays et la société ».
Par Alpha Abdoulaye Diallo