Procès du 28 septembre : la partie civile ouvre un autre dossier

L’Organisation guinéenne de défense des droits de l’Homme et du citoyen (OGDH), l’Association des victimes, parents et amis du 28 septembre  (AVIPA), la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) et le coordinateur du collectif d’avocats ont fait l’analyse d’un verdict historique et  également  l’état des lieux de la situation des victimes. C’était lors  d’une conférence de presse animée ce samedi 28 septembre 2024. 

Me Alpha Amadou DS Bah, satisfait de la tenue du procès et le verdict prononcé par le juge indique “Les auteurs de ce crime ont été condamnés pour crime contre l’humanité et c’est extrêmement important parce que c’est une première dans notre pays depuis son indépendance, que des crimes de masse connaissent un tel épilogue. Et dans notre histoire il y a eu beaucoup de personnes qui ont été tuées à la faveur des manifestations politiques syndicales mais qui n’ont jamais obtenu justice et aujourd’hui nous avons l’avantage de dire que surtout que cela est commémoré avec beaucoup d’attente”,  a t-il souligné.

Par ailleurs, l’avocat poursuit en soulignant “nous demandons à la cour un nouveau réexamen pour que la question des disparues soit réglée parce que c’est une question centrale et essentielle dans ce procès. Parce que depuis 2010 il n’y a pas eu d’informations concrètes qui nous permettent de savoir à quel endroit ces personnes disparues au stade sont”, dit-il. 

Fodé Touré

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