Transition Guinéenne : les FSG dénoncent la “confiscation” du pouvoir
Le mouvement des Forces Sociales de Guinée (FSG) a tenu une conférence de presse ce Lundi 23 Septembre 2014 sur le retour à l’ordre constitutionnel. Selon le coordinateur des FSG, le peuple de Guinée ne doit pas compter sur la communauté internationale, spécifiquement la CEDEAO pour mener son combat.
“la situation que nous vivons aujourd’hui est dramatique, dans la mesure où vous avez aujourd’hui des gens qui disent que la fin de la transition serait synonyme pour eux de traque, de prison, de rabaissement. Cette peur qui les habite fait aujourd’hui qu’ils considèrent que le général Mamadi Doumbouya est un bouclier derrière lequel il faut se cacher en gardant le maximum possible le pouvoir”, a soutenu le Coordinateur des FSG.
Une mission de la CEDEAO est en Guinée pour une évaluation du chronogramme de la transition. Le Coordinateur des FSG n’attend pas assez de cette mission.
“Ce sont des techniciens, des employés qui viennent. Ils auraient posé la question de savoir pourquoi le chronogramme de la transition n’a pas été réalisé et dire quelles sont les voix contradictoires qu’il faut écouter. Mais, ils ne sont pas dotés de pouvoir politique à rencontrer d’autres entités, même s’ils le feront, ce sera de la faste. La raison est qu’ils viennent échanger avec le Gouvernement, prendre leurs émoluments, aller rendre compte aux chefs d’Etat qui vont trouver les voies et moyens à l’accompagnement de la violation des principes de la liberté et des droits en Guinée”, a souligné Abdoul Sacko.
Fodé Touré