Fermeture de certains médias : À Nzérékoré, des citoyens divisés sur le sujet
C’est une actualité qui défraie la chronique dans les ateliers, marchés, cafés et bistrots de la capitale forestière. Le bémol est que personne ne souhaite en parler à visage découvert comme ce cordonnier qu’on surnomme monsieur YZ, qui commence par dire que les responsables de ces différents médias doivent se réunir pour voir les autorités afin qu’elles libèrent ces radios qui nous donnent des informations en temps réel.
« Ce que je déplore est que dans certaines grandes émissions et dans les deux langues que je maîtrise est que ces journalistes ne critiquent pas mais ils sabotent le président même moi je ne vais pas accepter ça », dit-il.
De son côté, Monsieur BC dernière sa tasse de café n’est pas tendre avec les autorités qu’il accuse de cacher la vérité.
» Moi je ne lis pas sur internet parce que je ne sais pas lire, mais avec ces médias, je me rends compte de beaucoup de choses comme des cas de détournements par certaines autorités, les radios que j’écoute maintenant ne me donnent pas de satisfaction », soutient cet autre.
Dans le grand marché, cette dame habituée à l’une de ces radios, a commencé par nous montrer son poste radio allumé sur l’étagère. GL pour garder son droit à l’anonymat, estime que certaines radios à grande écoute faisaient dans l’excès avec des commentaires déplacés.
« Quand j’écoute ces radios,j’ai peur parce que j’ai même parfois l’impression, que le pays va s’effondrer tout de suite », a-t-elle soutenu. Avant d’inviter les autorités à œuvrer dans le cadre de la résolution de cette crise. « Les autorités devraient fermer les émissions qui font peur et laisser les autres au lieu de tout fermer.
Quant à Monsieur MC lui dit de ne rien comprendre dans cette situation « je commence par le brouillage et personne n’était capable de nous dire qui brouille, ensuite,le ministre Fana ferme avec un argument qu’il veut. Je pense que le CNRD devrait être une référence pour mieux revendiquer le pourquoi pris le 5 septembre 2021 », dénonce-t-il.
Pour rappel, Hadafo média, Djoma média et FIM FM sont fermés depuis le 22 mai 2004 pour non-respect des cahiers des charges, selon le ministère de l’information.
Fôfô pour Guinee4.com